Ecriveur d'histoires

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Le débarras


Concours à venir

C’est l’été, les vacances, le soleil, mais aussi l’occasion d’avoir un peu plus temps pour écrire. Juillet et août ne sont pas les mois les plus riches en concours de nouvelles, mais j’en ai repéré quand même quelques uns.

 

C Anzin Saint Aubin (62) organise un concours à partir d’une photo assez marrante

 

 

 

Le format est très court (4 pages maximum) et la copie est à rendre avant le 31 juillet 2009…. Je vais peut-être me laisser tenter.

 

< Périgueux (24) organise un concours sur le thème de la lecture (pas très original !). Impossible cependant de ne pas participer au concours organisé par ma ville natale. En plus, le premier prix est un séjour gourmand dans la région d’une valeur de 1000€ (miam !)

Et pour tout dire, j’ai déjà l’histoire en tête (mais chut !) Copie à remettre pour le 15 août 2009 et il y a moyen de se faire plaisir, puisqu’on peut allez jusqu’à 10 pages.

 

< Le Château d’Olonne (85) organise son concours sur le thème du secret (beau sujet.) 6 pages maximum et un rendu de copie au plus tard le 30 août 2009

 

Voilà, il y a moyen de ne pas s’ennuyer cet été…Pour plus d’informations sur ces concours, ne pas hésiter à consulter l’excellent site Bonne Nouvelles.

 


29/06/2009
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Vacances...

Pour certains, la période des vacances est très prolifique, les idées se libérant des contraintes de la vie professionnelle.

Et bien pour moi, pas du tout.... En cette fin du mois d'août, je constate avec effroi que l'oisiveté me rend encore plus fainéant que d'habitude (??). Du coup, à peine une toute petite nouvelle rédigée cet été. Un de ces textes un peu loufoque qui vous met à l'abri de tout espoir de récompense et/ou de reconnaissance.

Si j'ai honte ?? Un peu...

Je suis tellement persuadé que ma nouvelle pour le concours d'Anzin Saint Aubin passera inaperçue, que je l'a propose dès à présent en ligne....Il faut aller la lire si vraiment on a rien de mieux à faire...

Vivement la rentrée.

La nouvelle donc (on sent le type en vacances, il n'y a  pas de doute)


24/08/2009
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Bonne année quand même

Bonne année Mon cul...

Il était temps que janvier fît place à février.
Janvier est de très loin le plus saumâtre, le plus grumeleux, le moins pétillant de l'année. Les plus sous-doués d'entre vous auront remarqué que janvier débute le premier. Je veux dire que ce n'est pas moi qui ai commencé.
Et qu'est-ce que le premier janvier, sinon le jour honni entre tous où des brassées d'imbéciles joviaux se jettent sur leur téléphone pour vous rappeler l'inexorable progression de votre compte à rebours avant le départ vers le Père-Lachaise...
Dieu Merci, cet hiver, afin de m'épargner au maximum les assauts grotesques de ces enthousiasmes hypocrites, j'ai modifié légèrement le message de mon répondeur téléphonique. Au lieu de «Bonjour à tous», j'ai mis «Bonne année mon cul». C'est net, c'est sobre, et ça vole suffisamment bas pour que les grossiers trouvent ça vulgaire.

Plus encore que les quanrante-cinq précédents mois de janvier que j'ai eu le malheur de traverser par la faute de ma mère, celui-ci est à marquer d'une pierre noire. Je n'en retiens pour ma part que les glauques et mornes soubresauts de l'actualité dont il fut parsemé.
C'est un avocat très mûr qui tombe, sa veuve qui descend de son petit cheval pour monter sur ses grands chevaux. La gauche est dans un cul-de-sac. Mme Villemin est dans l'impasse, tandis que, de bitume en bitume, les graphologues de l'affaire qui ne dessoûlent plus continuent à jouer à Pince-mi et Grégory sont dans un bateau.
Côté bouillon de culture, Francis Huster attrape le Cid avec Jean Marais. Au Progrès de Lyon, le spécialiste des chiens écrasés et le responsable des chats noyés, apprenant qu'Hersant rachète le journal, se dominent pour ne pas faire grève.
Le 15, premier coup dur, Balavoine est mort.
Le 16, deuxième coup dur, Chantal Goya est toujours vivante. L'Espagne - fallait-il qu'elle fût myope - reconnait Israël.
Le 19, on croit apercevoir mère Teresa chez Régine : c'était Bardot sous sa mantille en peau de phoque...
Le 23, il fait 9° à Massy-Palaiseau. On n'avait pas vu ça, un 23 janvier, depuis 1936. Et je pose la question : Qu'est-ce que ça peut foutre ?
Le 26, sur TF1, le roi des Enfoirés dégouline de charité chrétienne dans une entreprise de restauration cardiaque pour nouveaux pauvres : heureusement, j'ai mon Alka-Seltzer.
Le 27, l'un des trois légionnaires assassins du Paris-Vintimille essaie timidement de se suicider dans sa cellule. Ses jours ne sont pas en danger. Je n'en dirais pas autant de ses nuits.
Le 29, feu d'artifice tragique à Cap-Kennedy. Bilan : 380 tonnes d'hydrogène et d'oxygène liquides bêtement gachées.
Et le soir du 31, comme tous les soirs, Joëlle Kauffmann embrasse ses deux garçons. Et elle entre dans sa chambre. Elle est toute seule. Elle ne dort pas très bien.

Enfin voici février. Sec comme un coup de trique et glacé comme un marron. Avec son Mardi gras qui nous court sur la crêpe. C'est le mois de saint Blaise, qui rit dans son ascèse, et de sainte Véronique, qui pleure dans les tuniques. C'est aussi le temps du carême, où les maigres chrétiens d'Ethiopie peuvent enfin jeûner la tête haute pour la seule gloire de Dieu.
Les statistiques sont irréfutables : c'est en février que les hommes s'entre-tuent le moins dans le monde ; moins de tueries guerrières, moins de rixes crapuleuses, moins d'agressions nocturnes dans les rues sombres du XVIII°, où l'insécurité est telle habituellement que les arables n'osent même plus sortir le soir. Jusqu'au nombre des cambriolages qui diminue de 6% en février. Et tout ça, pourquoi ?
Après les enquêtes scientifiques les plus poussées, les sociologues sont parvenus à cette incroyable conclusion : si les hommes font moins de conneries en février, c'est parce qu'ils n'ont que 28 jours.

Quant au mois de mars, je le dis sans aucune arrière-pensée politique, ça m'étonnerait qu'il passe l'hiver.

Pierre Desproges chronique du 3 février 1986...

 

Plutôt que de me répandre en formules de voeux sans originalité, je me permets de reproduire ici un texte de l'immense Pierre Desproges.

 

Donc, bonne année quand même.

 

P.S : je viens de constater qu'actuellement on ne peut pas avoir accès aux nouvelles proposées sur ce site (sans doute un souci technique). Pourtant les fichiers existent, je vous assure. Croyez-vous que quelqu'un m'aurait alerté sur ce problème? Pas du tout. Décidément on ne peut vraiment pas compter sur vous...


06/01/2010
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Critique assassine

 

Rien n'est pire pour une œuvre littéraire  que de laisser indifférent celui qui la reçoit. Un texte doit vivre, susciter des émotions (mêmes excessives) en voyageant le plus loin possible de son auteur.

Il y maintenant près d'un an que ma nouvelle intitulée « l'enfer du décor » est parue dans le recueil des éditions Pop Fiction. J'ai modestement essayé de la diffuser le plus largement possible en offrant plusieurs recueils à mon entourage et en vantant les mérites de cette jeune maison d'édition québécoise. Je ne sais pas combien d'exemplaires sont sortis des presses  Pop Fiction, mais je commence à recevoir quelques critiques, toujours constructives, de la part des lecteurs.

Jusqu'à présent, le point commun entre tous ces commentaires était qu'ils se terminaient par un avis très positif au sujet de cette petite histoire. En bref, cette nouvelle plaît.

J'étais donc, depuis quelques semaines, à la recherche de la critique assassine, celle qui ne laisse place à aucune indulgence, ni à aucune demi-mesure quant à son verdict. Ne voyez pas là un quelconque masochisme, mais plutôt le souci de tempérer de manière significative les louanges entendues (ou lues) jusqu'à présent. Si mon texte doit subir une critique négative, autant que celle-ci ne fasse pas dans la nuance.

J'ai (enfin !) trouvé ce que je cherchais et je ne suis pas déçu, loin s'en faut. Je ne résiste pas au plaisir (décidément, je me demande s'il n'y a pas finalement un peu de masochisme dans tout ça) d'afficher ICI un lien vers ladite critique, formulée par Monsieur François LEGER journaliste honoraire et  Membre Adhérent de la Société des Gens de Lettres (bigre !)

François (vous allez comprendre pourquoi je me permets cette familiarité) écrit en substance que je n'ai rien à dire (pourquoi pas), que ma nouvelle a fait se retourner Voltaire dans sa tombe (si seulement) et que j'écris comme je parle, c'est-à-dire mal. Pour en arriver à cette conclusion définitive, il faut évidemment que nous nous soyons rencontrés (sinon, comment peut il savoir que je m'exprime mal), d'où la familiarité qui précède.

Merci François. Ce genre de commentaire me galvanise et démultiplie encore ma volonté d'écrire une foultitude de ces petites histoires sans prétention. Ce n'est plus simplement Voltaire que je veux déranger dans sa tombe, mais tous les écrivains morts (et il y en a). Et je m'excuse par avance si ça doit « vous foutre un coup » ou vous faire « halluciner » mon cher François.

Les dernières lignes de cette brillante critique sont cependant un peu décevantes dans la mesure où, par crainte de je ne sais quelles terribles représailles, François évite de donner son avis sur la nouvelle écrite par Stéphane Vallée, patron des éditions Pop Fictions.

C'est dommage, un esprit retors verrait là un manque de courage, bien peu en adéquation avec l'audace du début du texte. A moins que Stéphane Vallée ne soit effectivement un effroyable tyran avec le pouvoir de briser la carrière d'un Membre Adhérent de la Société des Gens de Lettres. Je tremble à cette simple idée.

 


27/01/2010
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Photos

Depuis quelques jours, on peut découvrir sur ce site quelques photos prises au hasard de mes inspirations. Je me suis équipé, il y a peu, d'un appareil photo numérique "bridge" (rien à voir avec les cartes ou les dents). Je n'ai aucune notion de cet art et les photos présentées là sont sans doute assez médiocres, mais tant pis, ça me fait plaisir de les mettre (non mais!). Cet intérêt soudain pour la photo n'est pas (complètement) fortuit. J'aimerai disposer de quelques clichés pour illustrer mes nouvelles dans la perspective folle d'une future éventuelle publication d'un recueil.

Si quelqu'un pouvait m'indiquer la manière de faire baisser leur poids (et oui même les photos peuvent être en surpoids) cela me permettrait de ne pas être trop regardant sur la capacité de stockage de mon hébergeur.


31/03/2010
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