Ecriveur d'histoires

Nouvelles non (encore) présentées à un concours

Parce que je n'ai pas encore trouvé l'occasion


Saleté de compteur

 

Coexistence

Texte présenté dans le cadre du concours« Vision du futur » organisé par le Cafard Cosmique (avril 2010)

Le thème: Au choix :

« Un monstre »

« Vous ne devez pas traîner le souvenir de l'homme comme un boulet », Clifford D. Simak

« Drôle d'époque ! »

 

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Suis-je victime d'une malédiction pour ce qui est de traiter de Science Fiction? La question se pose.

Ma première expérience S .F s'est soldée par un échec, lors du concours organisé par la médiathèque de Louviers (voir l'article dans la rubrique "nouvelles ayant suscité une indifférence polie")

J'avais donc, depuis, rangé mes idées sur le sujet dans un carton et je me consacrais à d'autres thèmes.

Pourtant, en ce beau mois d'avril, j'ai découvert un concours organisé par une association joliment appelée le Cafard Cosmique (je suppose que c'est une association, même si le site ne permet pas de l'affirmer). Le titre du concours faisait bigrement envie, « Vision du futur ». En plus, à l'intérieur de ce thème alléchant, nous avions le choix entre trois sujets fort sympathiques :

 

* « Un monstre »

* « Vous ne devez pas traîner le souvenir de l'homme comme un boulet », Clifford D. Simak

* « Drôle d'époque ! »

 

Peu échauder par mon précédent échec je décidais de ma lancer dans l'écriture d'un texte, sur le thème d'une « drôle d'époque ». J'entends d'ici votre question angoissée : mais pourquoi avoir refait de la SF alors que ce thème est difficile à traiter dans une nouvelle ?

Très bonne question. Mais voilà, jeune padawan, pour ce concours les GO (gentils organisateurs) nous laissaient une certaine latitude au regard de la longueur du texte. On pouvait aller jusqu'à 40000 caractères, soit environ 16 pages….De quoi se faire plaisir, n'est-il pas ?

Me voilà donc lancé dans l'écriture d'une histoire qui me trottait dans la tête depuis un moment, mais que je n'avais pas encore réussi à coucher sur le papier. La rédaction fut longue et je n'achevais le texte que le la veille de la clôture du concours, fort tard dans la nuit (le 25 avril). Ouf !

 

J'allais me coucher les yeux rouges, mais heureux d'avoir écrit cette nouvelle de 15 pages et d'un peu moins de 39000 caractères…La récompense du concours était une publication dans un fanzine (Aventure Onirique et Compagnie) et je me voyais déjà, comme beaucoup de très grand auteurs de SF (Dick en particulier), débuter une brillante carrière en étant  publié dans un de ces fanzines (contraction de fan magazine), périodiques (ou apériodiques) indépendant, créés et réalisés de manière désintéressée par des passionnés (définition Wikipédia)...

 

Mais tout ça, c'était avant le drame. Avant que que l'un des responsables du concours ne m'envoie un mail pour me signaler que, vu que ma nouvelle comptait plus de 46000 caractères, elle était bien trop longue pour pouvoir concourir.

« Microsoft m'a tué ». Inutile de rentrer dans les détails du comptage « espaces compris », le fait est que j'étais disqualifié. Sylvie (puisque c'est le prénom de ma cafarde cosmique) me conseillait de contacter directement un fanzine pour une publication hors concours (dans le cadre d'un simple appel à texte).

C'est ce que je ferai sans doute quand je serai remis de cette désillusion. En attendant, toi mon ami, veux tu un extrait de ma nouvelle ? Oui ?  Merci, ça me fait plaisir et me remonte un peu le moral.

 

La société du 25e siècle avait trouvé une réponse originale à la surpopulation qui avait failli entraîner l'extinction de l'espèce humaine quatre siècles plus tôt. Incapables de mettre en place une politique de régulation des naissances à l'échelle planétaire, les autorités du Consortium Mondial avait eu la brillante idée de faire fonctionner le monde de manière alternative. On avait appelé ça la coexistence.

Pendant 12 heures, la moitié de l'humanité vivait normalement, vaquait à ses occupations, jusqu'au au moment où les bracelets électroniques émettaient un long bip strident. Chacun devait immédiatement cesser toute activité et se rendre, sans délais, vers le point de transfert le plus proche. De là, on s'installait dans un caisson de stase et on était transféré automatiquement vers l'un des innombrables centre de stockage. Durant cette opération, on croisait les caissons de ceux qui se réveillaient de stase pour aller vivre leurs 12 heures de vie éveillée. L'opération se renouvelait de manière immuable chaque jour à minuit et à midi. Ainsi, en permanence, la moitié de l'humanité s'activait pendant que l'autre moitié attendait son tour au sein de vastes centres de stase souterrains.

 

Terriblement intrigant, on brûle d'envie de connaître la suite….

 

 

 

 


30/04/2010
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Une nouvelle orpheline

 

Professionnalisme

Texte non encore présenté

 

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Et bien voilà, il en fallait une ! Une nouvelle non (encore) expédiée pour participer à un concours. Pourtant, j'aime bien ce petit texte écrit il y a quelques années, en même temps que « Le Contrat » et « Indifférence ». Cette histoire me rappelle (avec bien moins de talent) le fabuleux roman « Le Couperet » de Donald WESTLAKE (édition Rivages 1998) et c'est peut être pour ça que je ne lui donne pas sa chance. Mais qui sait, sans doute un jour viendra où je me déciderai….ou pas.


23/06/2009
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