Ecriveur d'histoires

Editions Popfiction....Première consécration

 

 

"L'enfer du Décor"

Nouvelle présentée dans le cadre du concours organisé par les éditions PopFiction (janvier 2009). Site de l'éditeur

Thème imposé : Au Jardin des allongés.

Genre : fantastique.

Nouvelle retenue pour être publiée sous le titre « l'Enfer du décor »

Prix : 50 dollars canadiens (soit environ 35€)

 

Pour commander le recueil : cliquez ici

 

Ça a commencé de manière assez banale. Flânant (pendant les heures de travail, évidemment) sur le site Bonnes Nouvelles, je découvre un concours au thème plus que prometteur : « Au jardin des allongés ». Mais, bien plus encore que le sujet c'est le genre littéraire de ce concours qui retient mon attention, « le fantastique ».

 

En détaillant un peu le règlement, je découvre que ce concours est organisé par une jeune maison d'édition…..québécoise.

« Les Editions Pop Fiction », puisque c'est leur nom, sont à la recherche de textes en lien avec leurs 3 collections :

 

- Balle d'argent pour le fantastique

- Androïde pour la Science Fiction

- Homonyme pour la littérature gay (pas celle qui fait rigoler, l'autre)

 

Pour cela elles organisent 3 concours de nouvelles, avec l'idée fort judicieuse de retenir les meilleurs textes et de les regrouper dans des recueils.

 

3 univers, 3 thèmes différents : Au jardin des allongés (donc), une fissure dans le sablier  (pour la SF et non pour la littérature gay comme le pensent certains petits rigolos) et d'homme à homme (pour le gay).

 

Très naturellement, c'est le fantastique qui m'attire et, après une courte réflexion, je m'oriente vers un texte qui se veut plutôt amusant et qui prend pour cadre le paradis, vu comme un lieu décadent où la vie (ou putôt la mort) est si peu amusante que l'on a envie de fuir...Fuir d'accord, mais pour aller où? ah, ah ! telle est la question.

 

Cette nouvelle, que je nomme, dans un moment d'inspiration extraordinaire, « Le Jardin des Allongés » (quelle audace, quel talent !) prend donc la route (aérienne) du Québec.

 

Le 20 février 2009, je découvre dans ma boite mail le courrier suivant :

 

Monsieur Escrouzailles,

 

C'est avec plaisir que nous vous informons que votre texte intitulé « Le Jardin des Allongés » a été retenu aux fins de publication dans le cadre de l'édition 2009 du CONCOURS DE NOUVELLES des Éditions Popfiction. Vous remportez donc un prix de 50 $ CAN – plus ou moins 30 euros, selon le taux de change en vigueur –, que vous recevrez par la poste d'ici quelques semaines. Il est à noter que la liste complète des lauréats sera disponible, sur notre site Internet, dans les prochains jours. Quant à la publication des textes gagnants, elle se fera vers la fin du mois de mai ; nous vous enverrons alors un exemplaire gratuit (d'autres exemplaires, avec un rabais pour les auteurs, pourront être commandés par l'entremise de notre site Internet). 

 

D'ici là, nous vous demandons de nous faire parvenir, par courrier électronique, une courte biographie de 5 à 8 phrases, laquelle sera insérée, avec celles des autres auteurs, à la fin du livre. Aussi, nous vous prions de trouver un nouveau titre à votre nouvelle (pour éviter toute confusion avec le titre du recueil) et de vérifier si l'adresse postale suivante est exacte :

 

Nous vous remercions de votre participation et vous invitons à soumettre d'autres textes, que ce soit dans le cadre de la prochaine édition de notre concours ou de l'appel à textes perpétuel.

 

Cordialement,

 

Stéphane Vallée

Les Éditions Popfiction

 

 

Pour faire court, j'ai laissé éclater ma joie et j'ai appelé la nouvelle « L'enfer du décor ».

 

Le 27 mai 2009 je tiens enfin la conclusion de cette belle aventure entre mes mains tremblantes….

 

 

On va éviter de se taper dans le dos et de se passer de la pommade, mais le recueil est une vraie réussite, je trouve. En plus, il est produit en respectant l'environnement (Québec oblige). Enfin, il est livré avec un magnifique marque page, que demander de plus? Les histoires? Et bien achetez-le et vous pourrez juger de leur qualité. La livraison est rapide, la paiement sécurisé (Paypal) et l'équipe de Popfiction est très sympa, en particulier Stéphane Vallée (écrivain professionnel qui y est allé de sa petite nouvelle pour ce livre.)

En tout cas, on peut penser en lisant ça (bon ok la 2e critique c'est moi qui l'ai rédigée...Mais la 1ere c'est pas moi, promis) que certains l'ont aimée.

 

Un extrait :

(...) notre wagon vient de s'immobiliser sans un bruit. Deux jeunes hommes habillés en blanc, des ailes fixées dans le dos, nous invitent à sortir et nous guident vers une vaste salle irradiée par cette même lumière blanche insupportable.

D'autres wagons ont dû arriver car nous sommes maintenant une bonne centaine à marcher en petits groupes derrière nos guides ailés. Devant nous, j'aperçois ce qui ressemble à un guichet. On se croirait à la poste, s'il n'y avait ce blanc partout.

J'hallucine, je suis obligé de faire la queue pour rentrer au paradis. Juste devant moi je retrouve mon voisin de wagon. C'est à son tour. Cela dure environ dix minutes, puis il s'éloigne d'un pas hésitant. On me fait signe d'avancer.

-         Bonjour Monsieur, veillez m'indiquer votre nom s'il vous plait.

Je regarde mon guichetier tout blanc. Il a posé ses ailes sur un tabouret, elles devaient le gêner pour s'assoire.

-         Lucien BEBERT

Il consulte ses listes et fronce les sourcils. Sans rien dire il décroche un téléphone blanc posé sur son bureau  Pour ne pas que j'écoute, il se penche en avant et utilise sa main ouverte comme sourdine. Mes doigts pianautent sur le comptoir, je commence à en avoir marre de tout ce cirque.

Il raccroche enfin

 

Comme le dit l'éditeur laissez vous tenter par la lecture !!

 

Pour finir de vous convaincre, voici la 4e de couverture du recueil :

 

Huit nouvelles... Huit univers fascinants dans lesquels la mort, celle du corps ou de l'esprit, est omniprésente.
Dans Une Vengeance aux fines herbes, un journaliste enquête sur les circonstances entourant la mort d'un amoureux des plantes et découvre que d'autres décès sont peut-être reliés à cet étrange individu.
Dans La Nuit des morts... bons vivants !, un fossoyeur organise la soirée du Nouvel An en l'honneur des résidants du cimetière, une bande de personnages colorés...
Dans La Maison des Caryatides, un jeune homme troublé par un lourd passé trouve refuge auprès d'une maison abandonnée après avoir commis une série de crimes odieux.
Dans L'Enfer du décor, un jeune guitariste décédé lors d'un accident plutôt bête découvre, par l'entremise d'un ange sympathique, la véritable nature du paradis...
Dans Psychédélique, une jeune femme à la santé mentale fragile est obsédée par une toile dont elle vient de faire l'acquisition, plus particulièrement par son sujet mystérieux qui semble vouloir la conquérir.
Dans
La maison ne fait pas de crédit, un vieillard aux intentions douteuses porte secours à la victime d'un délit de fuite qui devait se présenter à un rendez-vous important.
Dans Le Jour où la Terre bascula, dix-sept sépultures sont profanées dans un cimetière, bouleversant la vie de leurs survivants et déclenchant un branle-bas de combat au sein des autorités.
Dans La Marque de la Bête, une jeune femme accueille à bras ouverts une créature d'allure frêle qui empoisonnera pourtant sa vie en lui volant l'être aimé et en l'infectant par une substance toxique.
 
J'ai un faible pour "La nuit des morts...bons vivants" et pour "Le jour où la terre bascula".
 
Alors là, si ça ne vous donne pas envie, c'est à déserpérer de tout.

 

 

 



17/06/2009
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour