Pop Fiction volume 3
Ma collaboration avec cette petite maison d’édition québécoise en plein développement s’affine et commence à entrer dans une routine bien agréable. Pour les inattentifs, je rappelle qu’en 2009 ma nouvelle « l’enfer du décor » était publiée dans le recueil intitulé «Au jardin des allongés», ouvrage toujours disponible en librairie (voir ici).
En 2011, dans le cadre d’un appel à texte cette fois-ci, il y aura une nouvelle publication. Ma nouvelle intitulée « La malédiction d’Albis Petris » sera editée dans le cadre d’un recueil au titre prometteur puisqu’il se propose de remonter « Aux racines du cauchemar ». Pour la première fois (et sans doute pas la dernière) le recueil paraîtra autour du 12 janvier 2011, uniquement sous forme d'un "e-book"...Bienvenue au 21e siècle, dans l'ère du livre dématérialisé.
Cette sortie est, bien entendu, indépendante du traditionnel concours de nouvelles qui se déroule tous les ans en début d’année. Cette année, je proposerai un texte dans le domaine de la science fiction qui se projettera « Le jour du dernier jour ».
Je sens une impatience fiévreuse monter parmi mes lecteurs devant toutes ces révélations plus sensationnelles les unes que les autres.
Afin d’attiser encore cette impatience, voici en exclusivité mondiale un extrait du texte qui paraitra dans le recueil intitulé « Aux racines du cauchemar. » Ami lecteur accroche-toi !!
« Je me retrouvais donc, en cet hiver 1276, sur la route menant à Villeneuve en compagnie de l’inquisiteur de VARENNE.
Ce dernier avait d’abord refusé l’aide des Templiers, persuadé que sa foi inébranlable lui permettrait de s’acquitter de sa tâche et d’abattre sur les suppôts de Satan le bras vengeur de l’Eglise. Pourtant, les récits des terribles exactions commises dans la forêt de Rochechouart avaient incité l’inquisiteur dominicain à accepter la protection d’un chevalier du Temple.
Nous avions quitté la Commanderie du Palais sur Vienne par une effroyable matinée de Février. Il avait gelé dans la nuit et un vent lugubre et glacial sifflait à travers la campagne Limousine. Le voyage jusqu’à Rochechouart fut anormalement long en raison des conditions climatiques. Au soir du 5e jour, nous arrivâmes enfin au château du Seigneur Simon de ROCHECHOUART où nous fûmes mal accueillis par un maître des lieux taciturne et préoccupé. »
L’attente jusqu’à la sortie du recueil va être longue et insoutenable, mais il faudra pourtant tenir.
Le site de l'éditeur ici.