Ecriveur d'histoires

Riantec....No !

 

Deus ex machina

Texte présenté dans le cadre du concours de nouvelles organisé par l'association des Amis des Arts et de la Culture, dans le cadre du 21e Salon du Livre de RIANTEC (56).

Thème : A la terrasse du Café

Nouvelle non récompensée

Lire (quand même) la Nouvelle

 

« Deus ex machina »…Voilà un bien curieux titre pour une nouvelle. Ben oui, que voulez-vous, j'étais dans ma phase un peu mystique quand j'ai décidé de participer au concours de nouvelles organisé dans le cadre du salon du livre de Riantec. Pourtant, le thème du concours (A la terrasse du café) ne se prêtait guère aux délires de ce genre, mais tant pis. C'est ce qu'il y a de bien quand on écrit pour le plaisir, on peut faire ce qu'on veut, sans se soucier de savoir si cela plaira ou non. Et en l'occurrence cela n'a pas plu, puisque ma petite nouvelle s'est perdue quelque part sur les côtes Bretonnes, sans doute emportée vers le large par le vent de l'oubli (ouh mais c'est beau ça !! Je le note)

Pourtant, je narrais dans ce récit les malheureuses aventures d'un philosophe en herbe, sur le point d'obtenir son examen…Ah ! Et quel rapport avec la terrasse du café ? Et bien pour répondre à cette angoissante question, ami lecteur, il faudra prendre ton courage à deux mains et oser lire ce manuscrit qui a fini dans les oubliettes de Riantec (allez, courage, c'est assez court)

Un extrait pour finir de te décider…

 

Je prends mon temps pour arriver à la terrasse du Deus Ex Machina. En chemin, je croise un vieux professeur qui me salue chaleureusement.

J'aperçois enfin les immenses catalpas qui entourent la vaste terrasse pavée. De nombreux fauteuils confortables sont installés autour de belles tables en bois, richement sculptées de scènes de la mythologie Grecque. Une fontaine centrale apporte à ce tableau idyllique une ambiance sonore reposante et propice à la réflexion.

 

Je choisis un siège au centre de la terrasse, tout près de la fontaine. En m'asseyant, je sens toute la tension de mes muscles disparaître, pour laisser place à une incroyable sensation de bien-être. A deux tables de moi, les masters CALIXIS et TAVERNA discutent de manière passionnée autour d'une bouteille d'Hypocras. La rumeur rapporte que ce prestigieux établissement est baigné par une aura presque magique qui se pose sur ceux qui prennent place à la terrasse. L'esprit brillant est protégé, tandis que celui qui n'est pas digne de s'attabler ici, se voit frapper d'une malédiction. Une jolie légende qui donne un côté mystique et mystérieux au lieu

 

Un jeune éphèbe à peine pubère s'approche pour prendre ma commande. Il me faut manger légèrement, mais ne pas oublier de prendre des forces pour affronter l'épreuve qui m'attend. Je commande des saucisses pimentées, du fromage et des fruits. Pour me désaltérer, de l'eau fraîche de la fontaine me conviendra parfaitement.

Comme la tradition le veut, je dois manger seul à ma table. Il faut que je m'imprègne de ce lieu magnifique, tout en pensant à mon oral à venir.

 

Mon repas arrive enfin et, alors que je pensais ne rien pouvoir avaler, je me jette sur cette nourriture succulente avec une avidité surprenante. Au moment de reposer mes couverts, mes assiettes sont complètement vides.

Voilà, encore quelques instants à profiter du soleil et bientôt, je pourrais commencer à me diriger vers l'amphithéâtre. Je me cale dans mon siège et laisser vagabonder mon esprit, comme j'ai si bien appris à le faire durant toutes ses années d'étude.

 

Sapristi, mais on y parle bien d'une terrasse…Vite, vite, la suite !!

 

Bravo aux gagnants, Madame Françoise BOUCHET pour « M.Ibrahim » et Monsieur Jean-Paul VIALARD pour « Café El Patio ». Dès que je trouve ça, je vous mets leurs nouvelles en ligne.

 

 



16/11/2009
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